Après un travail sur la troisième dimension dans Pixel, Mourad Merzouki s’attaque à la verticalité en imaginant une danse aérienne, entre ciel et terre. Baudrier, cordes, mur d’escalade permettent de défier la pesanteur, tout en mettant en lumière la technicité et l’agilité des danseurs.
Chorégraphe insatiable, Mourad Merzouki aime à explorer toutes les dimensions de son art – la danse urbaine – en allant à la rencontre d’autres esthétiques telles que la musique classique, les arts numériques, la danse contemporaine. Après un travail de recherche sur la troisième dimension dans Pixel présenté en 2015 à la Fleuriaye, il s’attaque ici à la verticalité en imaginant une danse aérienne, entre ciel et terre, avec une dizaine de danseurs au plateau. Tout devient possible, la chute comme l’élévation. Le danseur est tour à tour socle et porteur, ou au contraire voltigeur, marionnette animée par le contrepoids de ses partenaires au sol.
Sur une création musicale haletante d’Armand Amar, fidèle collaborateur du chorégraphe, les corps en apesanteur semblent portés par un vent de liberté. Un vrai moment d’évasion.